15-Il y a des jours comme ça...
18/03/2006
eh oui, où ce n'est pas comme on voudrait que cela soit...
A l'affût de la moindre occasion de draguer les profondeurs du ciel, je me réjouis de voir les éclaircies annoncées pour cette nuit.
Vers les 8 du soir, je me suis dit qu'une petite bouffe et puis une sieste préparatrice seraient les bienvenues.
Comme la Lune est fort présente ma soirée "planifiée" était axée principalement sur Saturne, la Lune et Jupiter.
Pour Saturne un beau losange de ses satellites juste visibles.
La Lune pour mes premières tentatives de dessin.
Jupiter parce que.
Donc point #1: manger.
il me reste des pâtes 4 fromages + carbonara, parfait, c'est une bonne réserve de glucides lents pour affronter une nuit où un vent d'Est assez froid demande de bonnes ressources énergétiques.
Me dirigeant vers la cuisine, une lueur familière me noue l'estomac.
Le frigo ouvert, les chats!
Tout mangé l'Alfredo et la petite Tina, rien de rien qu'il restait. En plus ces goulafres me regardaient avec des yeux plein d'espoir de recevoir encore une boîte de RonRon MiamMiam, en se léchant les babines des restes de Gorgonzola.
Je les ai copieusement insultés dans les règles de l'art: "Chiens!",
ce qui est excessivement vexant pour les félins.
Puis prestissimo direction l'épicerie du coin.
Ouf, encore ouvert, une boîte de choucroute fera l'affaire.
Hors d'haleine après mon sprint de 100 mètres un bonne petite bière me fera du bien.
Bistrot de l'autre coin, faute de pouvoir draguer les profondeurs célestes (le ciel est encore bouché) je me laisse aller aux bavardages sujet astres, essayant de déceler une double colorée dans les yeux de ma belle voisine de comptoir.
Exhibant fièrement mon apn, où un cliché sélène est verrouillé en mémoire, je lui montre la belle.
Désastre! "Ah la Lune ça m'énerve quand c'est la pleine Lune surtout et patati et patata et c'est vrai que ça a une influence la preuve hier etcétéri etcétéra..." ai-je du subir dans mes tympans si fragiles.
Je me suis éclipsé au plus vite.
Chemin faisant une tentative d'estimer la qualité du ciel, ce qui n'est pas évident en regardant d'un trottoir illuminé comme une princesse le jour de son mariage, tourne au drame.
Un trottoir également parsemé par ci par là de déjections d'insulte pour chat.
Mordel de berde!
Enervant tout ça, finalement je me suis tapé ma choucroute...nature, 100% nature: avec du riz ça ne va pas, j'ai oublié la baguette de pain au bistrot.
Cela fait déjà un bout de temps que Victor est sur la terrasse.
Toujours des nuages, toujours trop énervé aussi pour faire une sieste préparatrice, le point #2 cède la place à un surf assidu sur WA, meteoblue, WA, meteoblue, WA, meteoblue ...
Enfin, enfiiiiiiiiin, une petite trouée!
Jupiter toutes, pas de Saturne en vue.
Ah? Ils ne sont que trois les Galiléens, qui c'est qui manque, qui se cache, devant ou derrière?
Scrute scrute scrute, lorgne lorgne longement.
Rien de rien.
Je rentre et vais consulter un site d'éphémérides: aha, Europe, son ombre vient de passer (pas vu) et elle va émerger de la clarté, bien!
Au poste, un oeil sur Jupiter, l'autre sur rien du tout, dans le vague, il préfère ne pas regarder.
Effectivement ça nuage par ici, nuageonne par là, mais l'oeil avait déjà vu: peine perdue.
Reste la Lune.
De sa clarté elle perce plus facilement que Jupiter les tentatives d'obscurantisme des nuées en s'ornant d'une nimbe lumineuse.
Jupiter, une planète qui comme Saturne plus tôt dans la nuitée s'avoue complètement dépassée par l'envahisseur venu cette fois de l'Allemagne et non de la France.
La Lune, dernier repère céleste, j'y vais dans ce repaire ( Jeff) avec le 5,7 de la femme du délaceur ( Taka). C'est beau, le dessin me semble difficile dans ces conditions. Le cache cache avec les nuages comme j'ai également eu hier soir, le vent assez soutenu dérangent plus que la température légèrement en dessous du zéro.
Je change d'oculaire, contemplation du jeu avec les nuages avec le grossissement minimal, un 28mm et aussi avec les Bresser 15x60 de la femme du délaceur pour les dernières vues, une fois le gros rentré...
Voilà, c'est tout pour cette soirée où finalement rien ne s'est passé...
En guise de photo-souvenir pour les jumelles mentionnées plus haut, voici pour finir des clichés qui avec un peu d'imagination pourraient évoquer euh....un coucher ou lever de Soleil en survolant Vénus?
A plus,
Patte.
AAAAAH tudjeu tudjeu tudjeu en écrivant ce texte je n'ai pas vu les vraies éclaircies arriver.
Déjà 6 heures, vite vite dehors.
Oui oui, Europe est à nouveau là!
eh oui, où ce n'est pas comme on voudrait que cela soit...
A l'affût de la moindre occasion de draguer les profondeurs du ciel, je me réjouis de voir les éclaircies annoncées pour cette nuit.
Vers les 8 du soir, je me suis dit qu'une petite bouffe et puis une sieste préparatrice seraient les bienvenues.
Comme la Lune est fort présente ma soirée "planifiée" était axée principalement sur Saturne, la Lune et Jupiter.
Pour Saturne un beau losange de ses satellites juste visibles.
La Lune pour mes premières tentatives de dessin.
Jupiter parce que.
Donc point #1: manger.
il me reste des pâtes 4 fromages + carbonara, parfait, c'est une bonne réserve de glucides lents pour affronter une nuit où un vent d'Est assez froid demande de bonnes ressources énergétiques.
Me dirigeant vers la cuisine, une lueur familière me noue l'estomac.
Le frigo ouvert, les chats!
Tout mangé l'Alfredo et la petite Tina, rien de rien qu'il restait. En plus ces goulafres me regardaient avec des yeux plein d'espoir de recevoir encore une boîte de RonRon MiamMiam, en se léchant les babines des restes de Gorgonzola.
Je les ai copieusement insultés dans les règles de l'art: "Chiens!",
ce qui est excessivement vexant pour les félins.
Puis prestissimo direction l'épicerie du coin.
Ouf, encore ouvert, une boîte de choucroute fera l'affaire.
Hors d'haleine après mon sprint de 100 mètres un bonne petite bière me fera du bien.
Bistrot de l'autre coin, faute de pouvoir draguer les profondeurs célestes (le ciel est encore bouché) je me laisse aller aux bavardages sujet astres, essayant de déceler une double colorée dans les yeux de ma belle voisine de comptoir.
Exhibant fièrement mon apn, où un cliché sélène est verrouillé en mémoire, je lui montre la belle.
Désastre! "Ah la Lune ça m'énerve quand c'est la pleine Lune surtout et patati et patata et c'est vrai que ça a une influence la preuve hier etcétéri etcétéra..." ai-je du subir dans mes tympans si fragiles.
Je me suis éclipsé au plus vite.
Chemin faisant une tentative d'estimer la qualité du ciel, ce qui n'est pas évident en regardant d'un trottoir illuminé comme une princesse le jour de son mariage, tourne au drame.
Un trottoir également parsemé par ci par là de déjections d'insulte pour chat.
Mordel de berde!
Enervant tout ça, finalement je me suis tapé ma choucroute...nature, 100% nature: avec du riz ça ne va pas, j'ai oublié la baguette de pain au bistrot.
Cela fait déjà un bout de temps que Victor est sur la terrasse.
Toujours des nuages, toujours trop énervé aussi pour faire une sieste préparatrice, le point #2 cède la place à un surf assidu sur WA, meteoblue, WA, meteoblue, WA, meteoblue ...
Enfin, enfiiiiiiiiin, une petite trouée!
Jupiter toutes, pas de Saturne en vue.
Ah? Ils ne sont que trois les Galiléens, qui c'est qui manque, qui se cache, devant ou derrière?
Scrute scrute scrute, lorgne lorgne longement.
Rien de rien.
Je rentre et vais consulter un site d'éphémérides: aha, Europe, son ombre vient de passer (pas vu) et elle va émerger de la clarté, bien!
Au poste, un oeil sur Jupiter, l'autre sur rien du tout, dans le vague, il préfère ne pas regarder.
Effectivement ça nuage par ici, nuageonne par là, mais l'oeil avait déjà vu: peine perdue.
Reste la Lune.
De sa clarté elle perce plus facilement que Jupiter les tentatives d'obscurantisme des nuées en s'ornant d'une nimbe lumineuse.
Jupiter, une planète qui comme Saturne plus tôt dans la nuitée s'avoue complètement dépassée par l'envahisseur venu cette fois de l'Allemagne et non de la France.
La Lune, dernier repère céleste, j'y vais dans ce repaire ( Jeff) avec le 5,7 de la femme du délaceur ( Taka). C'est beau, le dessin me semble difficile dans ces conditions. Le cache cache avec les nuages comme j'ai également eu hier soir, le vent assez soutenu dérangent plus que la température légèrement en dessous du zéro.
Je change d'oculaire, contemplation du jeu avec les nuages avec le grossissement minimal, un 28mm et aussi avec les Bresser 15x60 de la femme du délaceur pour les dernières vues, une fois le gros rentré...
Voilà, c'est tout pour cette soirée où finalement rien ne s'est passé...
En guise de photo-souvenir pour les jumelles mentionnées plus haut, voici pour finir des clichés qui avec un peu d'imagination pourraient évoquer euh....un coucher ou lever de Soleil en survolant Vénus?
A plus,
Patte.
AAAAAH tudjeu tudjeu tudjeu en écrivant ce texte je n'ai pas vu les vraies éclaircies arriver.
Déjà 6 heures, vite vite dehors.
Oui oui, Europe est à nouveau là!