Rhume...
Juste pour dire que j'ai trouvé un remède bigrement efficace contre le rhume, le nez qui coule, les snots* qui par températures négatives forment des stalagtites agressives aux délicats poils de la moustache naissante (ou bien des stalagmites dans les rares cas où un individu se promènerait en poirier...ça me fait penser aux Australiens...bon, passons).
A court de mouchoirs jetables depuis la veille, n'ayant pas pu me résoudre d'utiliser la bonne vieille méthode écologique du bout de tissu carré**, force m'était de me trimballer avec un rouleau de papier Q .
Fin d'après-midi, je vais faire des courses au magasin Aldi du coin: surtout ne pas oublier d'acheter des mouchoirs jetables!
Merde les écolos pour ça hein tudjeu, oui: merde tudjeu! Que celui qui a été obligé, faute de quoi, de se moucher dans une sale chaussette, me jette la première pierre!
Pas oublié les mouchoirs blanc-d'œuf-Corse.
Question choix au rayon: un paquet de 30 paquets de 10 (triple couche).
Dès la sortie du magasin, je me suis empressé de mettre à la poubelle les bouts de papier encore humide que je gardais jusqu'alors précieusement en poche et d'ouvrir un paquet où je puiserais à volonté (30 paquets de 10 triple couche, ce n'est pas rien) cette texture cellulosique encore vierge pour libérer le surplus de production style sentimental de mon nez.
Calmement, avec maîtrise, laissant monter la volupté du désir enfin à portée, un brin de sadisme peut-être, je sors la première victime d'un paquet: pôôôôôt....ah, ça fait du bien!
Parfait!
Depuis ce premier mouchoir poussé à l'extrême, rien, plus rien!
Me voici donc avec 897 mouchoirs en papier (calculé en mono-couche) sans en avoir besoin.
A+ dans les petites annonces
Patte.
*snot: ce qui coule du nez, language Bruxellois.
** un mouchoir tissu coton, qu'on lave en frottant sur une dalle à fleur d'eau d'une pure rivière (ce qui explique qu'une épidémie de rhume se déplace toujours en aval)