Murphy et le brico

19/12/2006

Salut les aminches!

Si Murphy a une attention particulière pour les amateurs qui viennent de recevoir leur nouveau matos, il n'est pas en reste pour ceux qui bricolent.

Tous ces coups bas qu'il utilise le bougre! Quelle imagination!

Vous faites tomber un écrou? Il se réfugie immanquablement en dessous de la table de travail.
Notez au passage que votre tête a une affinité assez grande pour les coins de table de travail.

Il faut une clé de 19. Matos disponible: une clé de 18 et une de 20, pas envie de bousiller l'écrou péniblement récupéré.
Vite chercher une de 19 à la quincaillerie: l'aller-retour sous une pluie battante pour rien, oublié que c'est lundi, fermeture.

On vous connaît bien dans cette quincaillerie, vous y allez souvent!
Par souci de ne pas trop dépenser vous acheter juste ce qu'il faut: 4 papillons de 8? 4 donc, pas 5.
C'est lundi que vous vous apercevez que vous n'en retrouvez que 3???
Une recherche en dessous de la table de travail n'apporte qu'une bosse supplémentaire.

Mille petites vexations vous accompagnent ainsi durant les travaux, mais c'est vers la fin, quand vous pensez terminer le boulot, que Murphy se montre diaboliquement redoutable!

Ainsi une dernière soudure laissait une drôle d'odeur dans l'air...du brûlé, du souffre? L'enfer?
C'était sur une colonne de direction de vélo soudée en "T" avec une autre (j'expliquerai plus tard, ce sera la monture du syncopson)
Au début, rien à signaler, au contraire: ça tourne bien, j'arrive à bien doser les freins...et j'admire le travail au bistrot avec une bonne petite bière bien méritée.
Je fais tourner la monture et en une fois, il y a un jeu de 3 milimètres.
Pas moyen de serrer, c'est comme si une entre-toise avait disparue, partie en fumée????
J'ai visité plusieurs ateliers de vélo et personne n'a jamais vu cela!

J'étais donc tombé sur une colonne de direction qui avait été traficottée avant avec on ne sait pas quoi?
Plus moyen d'accéder par dessus pour remplacer la pièce.
Faudrait donc quasiment tout recommencer mais j'ai d'autres chats à fouetter à l'atelier: ma sculpture (une danseuse de 2,5m) ne peut pas rester en reste.

Donc voilà, un vache de coup bas!
J'ai trouvé une solution intermédiaire avec un bout de caoutchouc d'évacuation de chiottes mais ça ne me plaît pas des masses...et mon orteil a eu de la chance d'être dans une chaussure de sécurité.

Autre solution en vue, mais cette fois-ci je ne fais plus de pronostiques!


SUITE

Murphy...la suite.

La solution à base de caoutchouc d'évacuation WC pour solidariser le haut et le bas de mon "axe d'azimut" n'était vraiment pas bonne.
Un tour dans une boutique spécialisée en vente de cet élastomère et je ressors avec deux tubes, qui, une fois rentrés de force, m'assurent une plus grande stabilité.
En outre j'y ai enfoncé une chose qui écarte les jambes quand on fait pénétrer un truc dedans.
On dirait que ça tient! Une tape est amortie en 3 secondes: ce n'est pas tip top mais je n'ose pas prendre le risque de l'intervention chirurgicale (disquer et ressouder de façon très précise) juste avant les vacances.
Cela restera comme ça, du moins jusqu'à janvier.

Jeudi après-midi, les éclaircies deviennent de plus en plus larges et une belle nuit est annoncée sur météoblue.
Là, il faut que j'aille tester l'engin sur le terrain! Tant pis pour le reste: ce soir je pars, direction Bledperdu avec le syncopson, tente, sac-de-couchage, vêtements chauds, bouteille et bouffe de survie.
Checklist matos: tout y est, sauf ma lampe frontale oubliée à l'atelier.
Zut zut, faudra que j'y fasse un saut et ce n'est pas près de la gare, faudra que je réfléchisse dans le métro comment résoudre ce problème...

Valise faite, matos de camping annexé sur celle-ci, le tout a fière allure mais comme c'est lourd! Enfin, pour une lopette, pas pour un astram avide d'un bon ciel!
Excité comme une puce, je téléphone encore à gauche à droite pour partager mon excès d'enthousiasme et me voilà parti pour les premières lumières campagnardes du syncopson.

Première étape: Gare Centrale, le meilleur compromis nombre de marches/proximité de l'atelier. Trajet en métro sous de bonnes auspices car les descentors et escalators fonctionnaient parfaitement.
Je me dirige vers la cafétaria dans le but d'y laisser le matos le temps d'aller à l'atelier.
J'avise le patron: "si je vous dis que dans cette valise il y a de quoi s'envoyer en l'air et que je la laisse ici en partant en courant, vous allez supputer qu'un attentat à la bombe est en train de se fromenter?"
(en Belgique on dit "fromenter", rapport à la bière)
"Certes", répond-il, "mais encore?"
Alors je lui explique simplement que dans la valise, il y a un télescope et que c'est de la bombe pour s'envoyer dans le ciel des étoiles. Que cependant, pour un bon réglage de l'assemblage, il me faudrait un éclairage autonome d'appoint (j'ai brièvement fait un exposé sur la collimation) et que cet éclairage est à l'atelier, où il sert pour contrôler la bonne juxtaposition de pièces en stratifié polyester avant assemblage...
Bref, il m'a dit OK c'est ça, vas-y chercher ton schmillblick et bibi pique un sprint vers l'atelier.
Retour 20 minutes après, trop tard pour mon train, j'ai profité de l'attente du suivant d'une bonne demi-heure pour reprendre mon souffle avec une bonne petite cigarette et chopinette.

Deuxième étape: Bledperdu.

Pas trop de monde dans le train, je laisse le matos à côté de moi et fais de mon intéressant en faisant semblant de préparer ma soirée astro, avec le Pocket Sky Atlas, le palm et mon carnet de notes...en vain, la jeune femme en face reste indifférente à mon cinéma.
Je tente la méthode "tu n'as pas vu comme je suis beau?" technique apn: "pourriez-vous svp prendre une photo?"
Que c'est pour illustrer un article pour l'illustre forum Webastro et tout ça...
Elle prend la photo tandis que je pose fier comme un coq sur son tas de fumier, me rend l'appareil, et sans un mot replonge dans sa lecture, une improbable thèse de Schopenhauer sur la Quadruple racine du principe de raison suffisante.
Qu'à cela ne tienne, je n'aurais de toute façon pas eu le temps d'engager une docte conversation avec cette charmante personne car déjà le train ralentissait à l'approche de la gare de Bledperdu.

Yes yes yes! Je remets pulls et vestes et gonflé à bloc je tourne la poignée de la valisette afin de la manoeuvrer dans le couloir.
Crack! Cassée! J'essaie de récupérer le fardeau en empoignant la tête de la monture...flop, mes tubes caoutchoux lachent et les billes du roulement se dispersent (sous les banquettes, faut même pas de Murphy pour cela) à travers le compartiment.

Inutile de dire que l'espoir d'une belle nuitée astro c'est dissipé instantanément...
Le temps de récupérer les morceaux, sortir à la gare de Coinperdu (celle d'après donc), attendre un train de retour, transporter à la main (ça n'allait plus comme sur des roulettes), rentrer chez moi...j'ai pu vous préparer ce petit texte poignant.

L'autopsie le lendemain a révélé que la chose qui écarte les jambes n'avait pas supporté le coup.
Je l'ai remplacée par une autre qui me semble nettement plus solide mais je ne me risquerais plus à pronostiquer quoi que ce soit!

SUITE

Salut les cops, Snivel ici!

Ah, quelles aventures mes premières vadrouilles avec papa.
Jeudi passé chez Cal donc.
Durant la journée il était intenable le Patte: toutes les deux minutes un regard vers le ciel et sur météoblue.
Inexorablement - en fait, quelques minutes après le premier message de ce post - le ciel s'est mis à se voiler.
Patte s'est mis à jurer, à maudire les 6 Russes, mais bon, on y va!

Calfeutré dans mon sac en toile je n'attire pas trop l'attention dans le train.
Du coup l'autre fait de son intéressant ( comme d'hab) en faisant semblant de préparer sa soirée astro, avec le Pocket Sky Atlas, le palm et son carnet de notes...Puis il tente (comme d'hab) la méthode "tu n'as pas vu comme je suis beau?" technique apn: "pourriez-vous svp prendre une photo? Que c'est pour illustrer un article pour l'illustre forum Webastro" et tout ça...

D'abord timide, il demande à la jolie demoiselle en face de nous prendre en photo.
Examinant le résultat, il trouvait "que ce serait plus esthétique" d'avoir comme voisin de banquette la jeune femme au lieu du jeune homme qui s'y trouvait.
Moins timide, il a alors demandé à ces personnes de changer de place, puis faisait mine d'expliquer les choses célestes à la belle tandis que le bonhomme prenait la photo...

Snivel?

Tu auras la parole quand tu seras guéri de ton Parkinson de jeunesse!

Patte.

PS: je raconterai (ou Snivel si ça lui chante) la suite plus tard...
En bref: chez Cal, apéro et délicieux bolo.
Montage du syncopson sous les flash.
Jardin: observation à travers les rares trouées.
Rinçage d'oeil en galaxies du Lion.
Retour vers Bruxelles.
Départ à la Mer du Nord.
Beau début de nuitée samedi.
Première Saturne pour ma soeur.
...
Retour Bruxelles
ascenseur en panne
questions
réponses
...

Patte.

Eh, moi aussi!

Snivel.

Quelques photos en attendant:








05/08/2007
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