05-Mon chemin de croa
01/09/2005
Salut toutetous,
hier soir, peu après le coucher de soleil, je monte sur le toit avec mon bino 20x90.
Le télescope est encore à Forcalquier et ne sera de retour que la semaine prochaine.
Assis par terre derrière Biniou, je regarde l'horizon ouest et tombe sur le rapprochement Vénus-Jupiter. Noyés dans la lueur du couchant, les galiléens sont à peine discernables.
Comme elles sont rouges nos planètes. Jupiter aurait osé hasarder un compliment amoureux à l'encontre de l'étincellante Vénus? Style "quel éclat, quelle magnitude! tu habites encore dans la Vierge?"
La nuit s'annonce douce, un petit vent joue avec mes vêtements. Malgré les 30°C de la journée, de la fumée s'échappe de la cheminée. Comment un tel gaspillage est-il permis?
A la tombée de la nuit je commence à râler encore plus: cette pollution lumineuse!
Il était presque possible de consulter mes cartes sans lampe rouge.
Un halo orangé embrume tous azimuts et m'oblige d'observer au dessus de 30° en altitude.
Je voyage dans Cassiopée, Persée, les belles d'été...pfffff...j'ai du mal a contenir ma déception.
Il est trop grand ce contraste entre le ciel d'ici et celui de mes vacances.
Cela me rappelle ma déprime la première fois quand je suis revenu de Firenze.
Partir d'une de plus belles villes du monde et arriver un matin pluvieux, le train longeant les arrières-maisons des quartiers les plus délabrés de la ville.
Il m'a fallu plus de trois semaines pour m'en remettre.
Biniou posé à côté de moi, je ferme les yeux et tente de chasser les tristes pensées du retour des vacances.
Des "songs" de Purcell m'appaisent et bientôt je m' assoupis.
Deux trois heures après je sors de ma torpeur. Les trois belles glissent vers l'horizon. Les heures passent vite, les semaines, les saisons, la vie aussi. Tout passe vite, de plus en plus vite, trop vite!
Mon spleen ne s'arrange pas.
Je me lêve pour me coucher (ben oui, le lit et les chats m'attendent en bas) et reste en pamoison devant l'horizon est.
Plus tard le dodo! Un fin croissant lunaire se détache du ciel, la lumière cendrée permet de voir la mer de Sérénité et Tranquillité. Cela m'inspire les mêmes sentiments. Un peu plus haut direction sud Saturne déploie ses anneaux, prète à capturer les Gémeaux. La revoilà, enfin!
Les Pléiades trônent bien hautes, à une quinzaine de degrés de Mars et puis la majestueuse Orion qui s'est levée.
Ce spectacle me remonte le moral!
Après-tout n'avais-je point vu Vénus, Jupiter, Mars, la Lune et Saturne? Toutes d'une superbe couleur chaude?
Après-tout le charme des saisons n'est-il pas indéniable?
De nouvelles constellations, du changement.
La vie est changement. Ce qui est stable est mort!
Alors vivent les variations!
Patte.
PS: ça va mieux maintenant!
Salut toutetous,
hier soir, peu après le coucher de soleil, je monte sur le toit avec mon bino 20x90.
Le télescope est encore à Forcalquier et ne sera de retour que la semaine prochaine.
Assis par terre derrière Biniou, je regarde l'horizon ouest et tombe sur le rapprochement Vénus-Jupiter. Noyés dans la lueur du couchant, les galiléens sont à peine discernables.
Comme elles sont rouges nos planètes. Jupiter aurait osé hasarder un compliment amoureux à l'encontre de l'étincellante Vénus? Style "quel éclat, quelle magnitude! tu habites encore dans la Vierge?"
La nuit s'annonce douce, un petit vent joue avec mes vêtements. Malgré les 30°C de la journée, de la fumée s'échappe de la cheminée. Comment un tel gaspillage est-il permis?
A la tombée de la nuit je commence à râler encore plus: cette pollution lumineuse!
Il était presque possible de consulter mes cartes sans lampe rouge.
Un halo orangé embrume tous azimuts et m'oblige d'observer au dessus de 30° en altitude.
Je voyage dans Cassiopée, Persée, les belles d'été...pfffff...j'ai du mal a contenir ma déception.
Il est trop grand ce contraste entre le ciel d'ici et celui de mes vacances.
Cela me rappelle ma déprime la première fois quand je suis revenu de Firenze.
Partir d'une de plus belles villes du monde et arriver un matin pluvieux, le train longeant les arrières-maisons des quartiers les plus délabrés de la ville.
Il m'a fallu plus de trois semaines pour m'en remettre.
Biniou posé à côté de moi, je ferme les yeux et tente de chasser les tristes pensées du retour des vacances.
Des "songs" de Purcell m'appaisent et bientôt je m' assoupis.
Deux trois heures après je sors de ma torpeur. Les trois belles glissent vers l'horizon. Les heures passent vite, les semaines, les saisons, la vie aussi. Tout passe vite, de plus en plus vite, trop vite!
Mon spleen ne s'arrange pas.
Je me lêve pour me coucher (ben oui, le lit et les chats m'attendent en bas) et reste en pamoison devant l'horizon est.
Plus tard le dodo! Un fin croissant lunaire se détache du ciel, la lumière cendrée permet de voir la mer de Sérénité et Tranquillité. Cela m'inspire les mêmes sentiments. Un peu plus haut direction sud Saturne déploie ses anneaux, prète à capturer les Gémeaux. La revoilà, enfin!
Les Pléiades trônent bien hautes, à une quinzaine de degrés de Mars et puis la majestueuse Orion qui s'est levée.
Ce spectacle me remonte le moral!
Après-tout n'avais-je point vu Vénus, Jupiter, Mars, la Lune et Saturne? Toutes d'une superbe couleur chaude?
Après-tout le charme des saisons n'est-il pas indéniable?
De nouvelles constellations, du changement.
La vie est changement. Ce qui est stable est mort!
Alors vivent les variations!
Patte.
PS: ça va mieux maintenant!